Un extrait.
La maison était remplie de monde pour la première communion de mon fils ainé. Comme d’habitude, ma femme n’avait pas lésiné sur les dépenses et avait bien entendu invité toutes ses amies. Y compris Dina qui avait toujours l’air de me narguer, et qui n’hésitait pas à
me montrer par la même occasion son assurance, en me regardant droit dans les yeux. Elle ne m’aimait pas, je le savais. Et je ne la supportais pas non plus. Elle était l’unique amie de ma femme Emma, à qui je n’avais jamais adressé la parole. Je faisais toujours semblant de l’ignorer mais je la surveillais, car elle était la seule personne qui pouvait me discréditer aux yeux de mon épouse. Malinka me rejoignit et interrompit mes réflexions.
- À qui penses-tu ?
- À toi bien sûr ma Malinka, répondis-je.
- Vraiment ? demanda-t-elle, provocante.
- Pour moi il n’y a que toi qui comptes, tu le
sais bien. - Fieffé menteur ! Je ne te crois pas.
- Tu devrais, pourtant. Parce que je meurs
d’envie de te prendre à l’instant, au milieu
de tout ce beau monde, lui murmurai-je à
l’oreille. - Tu ne voudrais tout de même pas faire mourir Emma d’un arrêt cardiaque, protesta-t-elle en riant aux éclats.
Puis, me lançant un clin d’oeil, elle se dirigea vers l’étage supérieur. Je la suivis du regard. Grande, portant les cheveux courts et bien roulée, elle avait une taille fine qui contrastait fortement avec son postérieur imposant. Il était pratiquement impossible de ne pas la remarquer dans cette cohue. Malinka était une des meilleures amies de ma femme. Elle m’avait attiré dès le premier instant où Emma me l’avait présentée, il y a cinq ans à cette fête de fin d’année, au bureau où elles travaillaient toutes les deux.
Arrivée en haut de l’escalier, elle se retourna pour me sourire et m’indiqua du doigt la porte de la chambre d’amis. L’effrontée ! Cette fille n’avait pas froid aux yeux et je l’adorais.
Toujours prêt à relever un défi et aimant le frisson de la chasse, je jetai un coup d’oeil rapide autour de moi pour m’assurer que la voie était libre, et grimpai à mon tour les marches pour la rejoindre, dans la chambre où, fébrile, le coeur battant, elle m’attendait la jupe relevée. Sans me faire prier, j’ouvris ma braguette, pour laisser jaillir mon appareil qui s’érigea dur comme fer, pour battre la mesure à l’intérieur de ce volcan au feu dévorant.


- Tu vas finir par me rendre fou, lui confiai-je, après avoir atténué un peu son ardeur en déversant en elle ma semence.
- Tu aimes les risques autant que moi et c’est l’unique raison pour laquelle nous nous entendons si bien.
- Je ferais mieux de regagner rapidement la réception, avant qu’on se rende compte de mon absence, répondis-je en attrapant une serviette qui était posée sur une chaise près de la porte pour m’essuyer.
Lorsque je quittai la chambre, je ne fis que quelques pas avant de rencontrer Dina, qui me jeta un regard de désapprobation. Je continuai mon chemin sans sourciller et descendis rapidement l’escalier pour me retrouver cette fois face à Emma.
- Léo, tu arrives à point. C’est le moment de poser pour les photos. Essaie donc de regrouper tout le monde pendant que je vais me retoucher le visage.
Je l’avais échappé belle. Cinq minutes de plus et elle nous aurait probablement surpris à l’étage, Malinka et moi. La fête continua. Une demi-heure plus tard, tout le monde était réuni et les prises de photos débutèrent.
Le Bourreau des Coeurs.
Un roman érotique pour public averti.
Je suis Léo, benjamin d’une famille de cinq enfants. Je n’ai pas connu mon père qui est décédé alors que je n’avais que 2 ans. Elevé par ma mère et mes 4 sœurs, j’ai été entouré de femmes durant toute mon enfance. Est-ce pourquoi je les adore ? Qu’elles soient petites ou grandes, brunes ou noires, minces ou en chair, je ne peux vivre sans elles. Et le désir incontrôlable que je ressens en leur présence engendre bon nombre d’actions, bonnes comme mauvaises.